VAE : Quand la Reconnaissance Change des Vies
- lfarescour
- 13 nov.
- 3 min de lecture
Parcours croisés de professionnelles du médico-social, de la remise en question à la valorisation des compétences
L’aventure VAE : de l’engagement de terrain à la reconnaissance officielle
Travailler dans le médico-social, c’est bien plus qu’un métier. C’est un engagement, une vocation. On écoute, on rassure, on accompagne, on gère les imprévus… souvent sans compter ses heures. Mais un jour, une question finit par s’imposer :
"Et si tout ça, je pouvais le faire reconnaître officiellement ?"
C’est le chemin qu’ont emprunté Sophie et Aïcha. Deux femmes, deux parcours, mais un même besoin : que leur expérience ait enfin du poids sur le papier.
Douter, mais avancer quand même
Avant la VAE, Aïcha travaillait en tant qu’agent d’accueil dans un CHRS. Mais dans les faits ? Elle faisait déjà le travail d’une travailleuse sociale, en binôme avec des éducateurs diplômés.
“Je faisais tout… sauf que je n’étais pas reconnue comme telle.”
Sophie, elle, est monitrice éducatrice depuis plus de cinq ans. Elle connaît le terrain, les accompagnements, les urgences, les projets individualisés. Mais voilà : elle vise plus loin. Son objectif ? Valider le DEES, et enfin accéder à un poste de cadre intermédiaire.
Deux profils très différents, mais une même impression : "Je suis compétente, mais je ne suis pas considérée à ma juste valeur."
Les obstacles ? Présents. Mais pas insurmontables.
La VAE, on ne va pas vous mentir : ce n’est pas une promenade de santé.
Pour Aïcha, le premier mur : on lui conseille de viser d’abord le diplôme de monitrice éducatrice (DEME) avant celui d’éducatrice spécialisée. Une vraie déception… mais elle garde le cap.
Sophie, de son côté, débute avec un accompagnement peu adapté. Elle jongle entre les plannings du foyer, ses enfants, les rédactions tardives… et le moral qui flanche.
“Je voulais tout abandonner certains soirs. Trop de charge, trop seule.”
Et pourtant, aucune des deux ne lâche. Ce qui les a sauvées ? L’entourage. Le soutien. L’accompagnement.
Aïcha peut compter sur ses collègues et ses proches.
Sophie fait un choix décisif : changer d’accompagnatrice. Elle rejoint YELEMA.
“Laetitia a su m’écouter, valoriser mes avancées, me redonner confiance. Ça a tout changé.”
Écrire son parcours, se (re)découvrir
La rédaction du dossier de VAE, ce n’est pas qu’un devoir administratif. C’est une prise de conscience.
On met des mots sur ce qu’on fait au quotidien.
On réalise l’étendue de ses compétences.
On comprend qu’on a de la valeur, bien au-delà du diplôme.
“J’ai compris que ma vie de maman solo n’était pas un frein, mais une force. Je sais m’organiser, je tiens bon. Et ça aussi, c’est une compétence.” – Sophie
“Page après page, j’ai vu tout ce que je savais faire. Je me suis surprise moi-même.” – Aïcha
Et après ? De vraies transformations
📍 Aïcha obtient d’abord le DEME, puis enchaîne avec le DEES (Éducatrice Spécialisée). Résultat :
un poste reconnu,
une revalorisation salariale,
et une fierté nouvelle.
📍 Sophie valide également le DEME, puis poursuit vers le DEES. Elle décroche :
une promotion avec plus de responsabilités,
la possibilité de former de nouveaux collègues,
et surtout, un regard neuf sur elle-même.
“Je me sens forte, légitime. J’ai tourné une page.”
Leurs conseils pour ceux qui hésitent encore
Voici ce qu’elles vous diraient si elles étaient assises en face de vous :
“Ce que vous faites chaque jour a de la valeur. Ne le sous-estimez pas.”
“Entourez-vous. Collègues, proches, forums, accompagnateurs : ne restez pas seul·e.”
“Fractionnez. Un petit pas chaque jour vaut mieux que tout reporter.”
“Et si l’accompagnement ne vous convient pas… changez. Vous méritez le bon soutien.”
“Vous allez douter, c’est normal. Mais tenez bon. Ça en vaut la peine.”
Conclusion : la VAE, un tremplin vers de nouveaux possibles
La VAE n’est pas une fin en soi. C’est un début.Un levier pour se reconnaître, se faire reconnaître, et s’ouvrir à de nouvelles perspectives.
Comme Aïcha et Sophie, vous avez peut-être déjà tout ce qu’il faut en vous. Il ne manque que le cadre, l’élan… et un bon coup de pouce.
À vous de jouer !
Vous avez de l’expérience non reconnue ?
Vous hésitez à vous lancer ?
Vous avez peur de ne pas être "assez" ?
Chez YELEMA, on vous propose un entretien gratuit d’information pour faire le point et voir si la VAE est faite pour vous.
Et surtout, rappelez-vous :
🌱

Votre histoire professionnelle mérite d’être connue. Vous aussi, vous pouvez écrire un nouveau chapitre.




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